Je n'avais pas eu le temps de lire ce livre.
Je laisse tout de même l'avis de Lena, mesuré et joliment écrit sur ce roman.
Et voilà la deuxième lecture en date du club !
Même si j'ai grandement préféré "Les évaporés", Pierta Vivra s'est avéré être un petit livre très agréable à lire.
Michel-Ange (Michelangelo), y est très bien décrit.
Sa façon de percevoir son art est passionnante ! Ses rapports humais, ses folies, et son esprit fou de sculpteur hors norme en font un personnage fascinant et à la personnalité très travaillée.
Je pense que dorénavant vous ne verrez plus le marbre de la même façon ;)
N'hésitez pas à laisser vos commentaires, surtout que beaucoup ne l'ont pas fini et qu'ils n'ont donc pas put partager leurs impressions quant au livre lors de la dernière réunion !
^^'
wartelle (lundi, 20 janvier 2014 14:37)
Tout d'abord, bravo à l'auteur pour ce site, la dernière réunion s'est avérée pleine d'humour et d'enthousiasme.
Ce deuxième ouvrage, il est vrai est apparu à plusieurs d'entre nous plus faible que le premier et il a eu, je crois, à souffrir de la comparaison, même s'il ne jouait pas
du tout sur le même registre...
Nous découvrirons ensuite un ouvrage encore très différent, sans aucun doute plus sombre, puisque nous allons lire maintenant Le Quatrième mur de Sorj Chalandon, livre qui
a obtenu le Prix Goncourt des lycéens pour l'année 2013. Vous trouverez cet ouvrage au CDI à partir du lundi 27 janvier...
Et nous comptons sur vous pour la prochaine réunion qui aura lieu comme convenu le mercredi 5 mars !
D'ici là, bonne (s) lecture(s) et continez à faire vivre ce site !
MP Verhille (lundi, 20 janvier 2014 17:04)
Une préférence pour Les Evaporés, mais Pietra viva est un ouvrage permettant une recontre avec ...
- Un homme dans sa solitude, pris par différents tourments et qui « la tête la première, plongea dans son magma intérieur, [et] s'aperçut que sa chair était faite de
pierre vive. De pietra viva. » (p.61).
- Un artiste sculpteur qui retrouvera sa mère (rendue éternelle par sa Piéta ?) : « Sa peau à elle est si blanche, si diaphane. Son regard couleur d’automne. Ses lèvres
fines. Comment avait-il pu les oublier ? Elle lui sourit, et, dans un souffle, lui dit qu’elle l’attendait, qu’elle ne le quittera plus » (p.211)
- Un enfant qui permet à l’artiste de « ressusciter la mémoire de l’enfant dans le cœur de l’homme » (p.225).
- La pierre et la chair d’où jaillissent la beauté et l’art ! « la fièvre de la pierre était entrée en lui et ne l’avait plus quitté » (p.60).
- La création (mot à prendre d’ailleurs au sens sacré) des êtres taillés dans le marbre et à qui l’artiste donne vie : « en créant, il devient maître de lui-même et de sa
force » (p.78) ; « Que la chair se fasse pierre » (p.215).
Ce portrait, cet homme, cette rencontre, c’est Michel-Ange.
E Démare (mardi, 21 janvier 2014 20:37)
Je n'ai pas encore lu le livre, mais les commentaires que j'ai pu parcourir dans la presse me touchent. Il y est question d'un homme qui a construit autour de lui un bloc
de pierre afin de ne pas souffrir, mais aussi de ne rien sentir. Il s'enferme dans la solitude qui, croit-il apaisera ses tourments. Mais ce solitaire orgueilleux va
progressivement ouvrir son cœur aux autres et se laissera guider par deux êtres apparemment simples mais si proche des vérités profondes, des arcanes de l'univers.
Quelle belle leçon de vie.
Merci pour cette proposition de lecture réjouissante !
Bravo encore pour cette initiative et ce site !
Voilà donc le premier ouvrage que nous avons lu.
Vous pourrez laisser tous vos commentaires, idées et autres, dans l'encadré prévu à cet effet, ci-dessous (cliquez sur écrire un commentaire).
Je me permets d'ouvrir la marche et de donner mon avis dans cette description.
Ce livre m'a fasciné d'un bout à l'autre. Ce fut un délice. L'histoire de Kaze est formidable. Le Japon est décrit avec une grande douceur et à la fois un sérieux déroutant, voire attristant. La description de Fukushima est à pleurer tant le paysage décrit semble être insolite, irréel, et à la fois, présent malgré tout. Dans une réalité plombante.
La vision de la société d'un point de vue Japonais est très intéressante. Leur vision de la liberté, leurs habitudes... Une culture aux multiples facettes. Facettes si difficilement sondables par nous, occidentaux.
Ainsi, les mots me manquent pour exprimer à quel point cet ouvrage m'a plu.
Conseils et idées :
-Ecoutez donc "Alone in Kyoto" de Air ( http://www.youtube.com/watch?v=QJ4Pm0N8s78 ). En même temps, relisez les passages de désolation ou de surpopulation du livre. Ou pensez-y seulement en fermant les yeux. Je sais que la musique n'a pas les mêmes effets sur tout le monde mais celle-ci se lie plutôt bien à l'histoire.
-Kaze (prononcé Kazé) veut dire "vent" en Japonais. Je vous laisse faire le lien entre l'aventure de ce dernier et le vent... ;)
-En japonais, "évaporé" ce dit Jōhatsu ( 蒸発 ).
Commentaires sur l'avis et le livre :
lecturesbuissonnieres (mardi, 07 janvier 2014 17:52)
Je suis d'accord avec toi, ce livre est fascinant ! Bien que je ne l'ai toujours pas terminé >< Je n'ai pas encore lu le passage sur Fukushima, oui j'ai à peine
dépassé la moitié, mais le morceau que tu conseilles est très touchant. Il aurait presque pu passer pour mon TPE sur l'expression de la mélancolie à travers la musique
~
Bref, sur ce, arigato gosaimas et omedeto pour le site, il est super ;)
Alix
PS : Je rentre le 13 février en France, donc je vais encore devoir sécher la prochaine réunion :(
Oh, et bonne année !
Dayana (mardi, 07 janvier 2014 18:47)
Omedeto pour ce site en effet :)
Très bonnes idées, et en effet le livre est superbe, je pense qu'au niveau commentaires du livre je n'ai rien à rajouter de plus. Je connaissait pas du tout Air, mais ça
m'a beaucoups plût de suivre ton conseil. Bref continue sur cette lancée !! ^^
Loucarr (mardi, 07 janvier 2014 18:51)
Merci pour vos encouragements ça fait très plaisir !
Pour ce qui est de Air je suis très content que ça vous plaise ! J'essaierai de mettre deux de mes chansons préférés en téléchargement...
Alix profite de ton voyage pour le terminer ! ;D
MP Verhille (mercredi, 08 janvier 2014 16:26)
Partir sans laisser d’adresse. Oublier un nom, abandonner une vie pour en commencer une autre. S’évaporer … Une décision pour le moins surprenante et radicale.
Thomas B. Reverdy nous fait découvrir Kaze, l’un de ces évaporés. Le lecteur suit ses traces, tout en menant l’enquête (comme le fait Yukiko, sa fille).
Laissez-vous osciller entre rêve et réalité et partez à la découverte de la description du « pays du soleil levant » tourmenté entre catastrophes (naturelles, nucléaires
avec le désastre de Fukushima), corruption et pauvreté.
Cet ouvrage teinté de poésie nous emmène en voyage dans un univers difficile à cerner par l’œil occidental, mais à découvrir. Alors bonne lecture !
PS : Une dédicace pour l’informaticien chevronné, merci pour l’aide précieuse et la création de ce très beau site !
Quant à la suggestion musicale : Air, j’adhère !! ;-)
Madame Verhillle
Démare (mercredi, 08 janvier 2014 21:55)
Bravo pour cette superbe initiative, un peu de poésie fait du bien dans ce monde froid et technologique. Le site est bluffant !
Félicitations à toutes et à tous
N-GRIFFOUL (jeudi, 09 janvier 2014 12:13)
Initiative très réussie qui mérite une longue vie et une grande diffusion.
Voilà de quoi donner envie ..Belles lectures à découvrir!!
Félicitations aux créateurs et concepteurs.
Commentaires: 5
Alix (mardi, 29 avril 2014 20:54)
Haha, ton commentaire m'a bien fait rire x) c'est bien dommage, c'est le seul que j'ai lu ;) ton avis m'intéresse, tu es un assez bon critique je dois dire ^^
Personnellement, je le trouve très intéressant, enfin le sujet traité -même si par moment le narrateur me tape sur le système- bref sinon l'appel de ma mère pour manger raisonne, je n'irais pas plus loin xD
MP Verhille (mardi, 29 avril 2014 21:44)
Loucarr, on attend très prochainement ton avis ! ;-)
Le mien d'ici peu, mercredi prochain à l'issue de notre réunion
Alix, tu es la bienvenue pour poursuivre ta critique de vive voix mercredi 07 mai et sur le blog ensuite !! ^^
Loucarr (mardi, 29 avril 2014 22:47)
Je vous promet de le finir incessamment sous peu afin de vous proposer mon avis !
E Démare (mardi, 29 avril 2014 22:50)
J'ai lu le quatrième mur avec beaucoup d'intérêt. Je trouve qu'il est très bien écrit, même si le contexte de cette guerre au Liban est dramatique. Le premier chapitre m'a tenu en haleine, cette rencontre d'un char et d'un taxi est époustouflante. La description de la guerre, vue de l'intérieur, fais bien prendre conscience de son caractère inhumain et inutile, d'autant plus que les personnages sont attachants.
Un livre qui ne laisse pas indifférent et qui ouvre les yeux sur un aspect du monde qui nous entoure.
Alix (mardi, 29 avril 2014 23:11)
Eh bien, étant donné que je n'ai pas lu le livre en question et aussi que j'ai des partiels à préparer, notamment la littérature où nous avons étudié les Hauts de Hurlevent de Bronte (je l'avais déjà lu en français j'avais adoré, à étudier il est affreux...) et L'éveil de Kate Chopin (que je n'aime pas du tout pour faciliter la chose)
Bref hors sujet se termine. Donc je ne pense pas que ce soit raisonnable, cela dit les pauses sont les bienvenues aussi...
MP Verhille (jeudi, 08 mai 2014 19:29)
Monter Antigone sur une ligne de feu, séparant Beyrouth avec des acteurs de différentes nationalités et religions du conflit isréalo-palestinien.Inconcevable ? Un projet fou ? Et pourtant... La culture, l'espoir ou encore la résistance sont les remparts proposés face à la violence et l'atrocité de la guerre.
"On a toujours deux yeux de trop". En effet, lire la description du martyr des hommes, femmes, enfants des camps de Sabra et Chatila est difficile à soutenir. Le poids des mots, le choc des actes humains. Corps et âmes sont déchiquetés.
et ... et ...
"Et voilà. Sans la petite Antigone, c’est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles. Mais maintenant, c’est fini. Ils sont tout de même tranquilles. Tous ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient une chose, et puis ceux qui croyaient le contraire même ceux qui ne croyaient rien et qui se sont trouvés pris dans l’histoire sans y rien comprendre. Morts pareils, tous, bien raides, bien inutiles, bien pourris. Et ceux qui vivent encore vont commencer tout doucement à les oublier et à confondre leurs noms. C’est fini." Jean Anouilh – Antigone (1942)
Laissez-vous embarquer au coeur du conflit du Liban en 1982-1983